Des photos macro éclatantes

Détails et texture : dévoiler ce qui est invisible pour les yeux

Les détails et la texture sont essentiels en photographie culinaire. À l’aide d’un objectif macro comme le NIKKOR Z MC 50mm f/2.8, vous pouvez saisir la beauté invisible qui a tant fasciné Aurélie à Tenerife.

Vous pouvez utiliser le NIKKOR Z MC 50mm f/2.8 sur tout appareil photo Nikon Z, qu’il s’agisse d’un appareil photo plein format comme le Nikon Z 5, le Nikon Z 6II et le Nikon Z 7II, ou d’un appareil photo au format DX comme le Z 50.

Sur un appareil photo plein format de la gamme Z, vous pouvez l’utiliser comme un objectif « standard » de 50 mm et prendre de superbes photos de paysages, de rues et des portraits, mais aussi des photos macro époustouflantes. Il en va de même pour les appareils photo de la gamme Z au format DX, avec lesquels vous pouvez l’utiliser comme un objectif « standard » ou comme un objectif macro. Lorsque vous effectuez la mise au point et que l’objectif s’allonge, les repères sur le barillet vous permettent de voir facilement vos prises de vue avec un facteur d’agrandissement de 1:1 (taille réelle) de « véritable macro ».

Si vous utilisez le NIKKOR Z MC 50mm f/2.8 avec un appareil photo hybride DX de la gamme Z, vos images comporteront ce qu’on appelle un « recadrage DX ». Vous obtiendrez ainsi des photos qui semblent avoir été prises avec une focale plus longue. Dans le cas du NIKKOR Z MC 50mm f/2.8, vous obtenez un recadrage de 75 mm, qui est idéal pour les portraits en buste, ou des recadrages inférieurs de petits sujets lors de photos macro.

Le NIKKOR Z MC 50mm f/2.8 est également avantageux compte tenu de sa taille compacte et de son poids léger. Vous pouvez facilement le garder sur votre appareil photo lors de vos déplacements. Vous pouvez même réaliser de superbes gros plans sans trépied avec l’un des appareils photo Nikon Z équipés de la fonction de stabilisation d’image par réduction de vibration intégrée, comme le Nikon Z 5, le Nikon Z 6, le Nikon Z 6II ou le Nikon Z 7II.

Trouver la meilleure lumière pour les gros plans

Vous souhaitez prendre des photos d’aliments riches en détails et d’une netteté incroyable, comme celles que Donna crée dans notre vidéo ? Il s’agit de comprendre vos sources de lumière.

La source de lumière est essentielle. Donna et Aurélie l’appellent la « lumière directionnelle ». En effet, la lumière provient d’une direction, ce qui met en surbrillance une partie de votre sujet et produit de belles ombres de l’autre côté. Donna et Aurélie prennent un œuf pour illustrer comment la lumière sur le côté ou en haut du sujet crée une ombre qui ancre vos prises de vue dans son environnement. Il n’en résultera pas une photo qui semble fausse.

Donna et Aurélie s’accordent à dire que le type d’ombre projetée par la lumière est important. Selon Donna, une ombre douce est idéale pour créer une image saisissante. Pour ce faire, vous avez besoin d’une lumière douce.

La texture et la dimension sont également des facteurs importants en photographie culinaire. Positionnez le sujet sous plusieurs angles pour observer ses changements d’apparence à la lumière. L’éclairage frontal crée une prise de vue plane en deux dimensions. L’éclairage latéral fait ressortir les dimensions et les textures.

En vidéographie, Aurélie aime également le contre-jour, qui convient parfaitement aux hautes lumières et aux ombres. Donna adore aussi le contre-jour pour certains types de sujets culinaires, ou pour montrer la profondeur et la transparence d’une coupe de champagne.

L’éclairage utilisé dépendra du résultat recherché. Ce qui compte, c’est d’expérimenter et d’identifier la lumière parfaite avant de régler votre prise de vue.

Essayer le test de l’œuf

Vous vous demandez où essayer votre nouvel objectif ? Vous voulez savoir comment la lumière affectera votre sujet ? Donna propose un test simple.

Placez un œuf à plusieurs endroits de votre maison ou de votre zone de prise de vue. Photographiez-le avec une lumière frontale et latérale, et à contre-jour. Vous observerez très vite à quel point chaque source lumineuse change l’apparence de l’œuf.

Comme le dit Donna, votre famille risque de penser que vous avez perdu la tête, mais c’est un excellent moyen de découvrir l’impact de la lumière sur le sujet.

Photographie macro artistique : composition de pro !

En macro photographie, les couleurs peuvent être vraiment fascinantes. La disposition de fruits devant un arrière-plan accrocheur est un moyen simple mais efficace de perfectionner vos compétences en matière de composition.

Consultez notre vidéo pour découvrir les conseils de Donna sur la composition avec des couleurs et un espace négatif. Dans un espace négatif, vous permettez au sujet de respirer en espaçant suffisamment les éléments dans votre composition.

Vous verrez Donna effectuer une magnifique composition d’agrumes sur des carreaux de faïence traditionnels. Les couleurs complémentaires des fruits et des carreaux donnent vie à l’image. Donna explique : « Essayez de placer les fruits en demi-cercle » pour qu’il reste un peu d’espace négatif où l’œil peut se déplacer. C’est ce mouvement de l’œil qui vous aide à créer une image de nature morte.

Filmer un sujet immobile : une histoire varie en fonction des angles choisis

Bien sûr, ne vous limitez pas aux images immobiles. Dans notre vidéo, Aurélie montre comment filmer sous différents angles pour raconter une histoire, et comment créer du mouvement même lorsque vous filmez un sujet immobile tel que de la nourriture.

Découvrez la séquence, où Aurélie filme un plateau de haricots langue de feu formant des rames panachées de rouge et de blanc.

Pour déplacer la mise au point du premier au dernier haricot, Aurélie décale son plan de mise au point en bougeant la bague de mise au point sur l’objectif. Vous pouvez également utiliser l’écran tactile de votre appareil photo Nikon Z pour modifier votre point AF en touchant les carrés superposés qui montrent les diverses zones de mise au point.

Prises de vue nettes pour les débutants : trouver son plan de mise au point

Le NIKKOR Z MC 50mm f/2.8 vous permettra de réaliser des images macro d’une netteté exceptionnelle et riches en détails. Trouver et conserver cette netteté peut s’avérer délicat, surtout si vous êtes habitué(e) à un smartphone qui fait tout pour vous ! Ne vous inquiétez pas ! Suivez ces règles simples pour prendre des photos nettes en un rien de temps.

Vous obtenez une netteté correcte en effectuant la mise au point sur le sujet et en appuyant sur le déclencheur, n’est-ce pas ? C’est juste. Mais dans le monde macro, un léger décentrement de l’appareil photo suffit à altérer la mise au point, voire même à perdre des détails que vous pensiez avoir saisis. Vous avez peut-être effectué une mise au point sur les yeux d’un insecte, appuyé sur le déclencheur et découvert que l’image extrêmement nette ne montre en fait que la patte arrière.

Il en est ainsi à cause du « plan de mise au point ». Le plan de mise au point est un plan bidimensionnel, où tout est parfaitement net. Il est plus facile de l’imaginer comme un verre placé devant l’appareil photo. Votre point de mise au point net se trouve sur ce verre.

Tout ce qui se trouve devant ou derrière ce plan est flou. Plus le sujet est éloigné du plan, plus il devient flou.

Prises de vue nettes pour les débutants : trouver la profondeur de champ

Les sujets restent assez nets dans une zone devant et derrière le plan de mise au point. La distance entre l’objet le plus proche (qui est net) et l’objet le plus éloigné (qui reste encore net) est appelée « profondeur de champ ».

La profondeur de champ permet de conserver la netteté des sujets de petite taille ou en gros plan. Si vous débutez en macro photographie, assurez la plus grande profondeur de champ possible. Autrement dit, la distance entre l’objet net le plus proche et l’objet net le plus éloigné doit être aussi importante que possible.

Lorsque vous vous rapprochez avec un objectif macro, la profondeur de champ n’est jamais énorme. On parle alors de profondeur « faible» ou « fine ». Vous n’avez que quelques millimètres de marge. Mais lorsque vous photographiez une coccinelle ou un fruit et que souhaitez conserver la mise au point sur sa tête ou d’infimes détails, un millimètre ou deux de plus peuvent faire toute la différence !

Pour accentuer la profondeur de champ, augmentez l’ouverture. Le NIKKOR Z MC 50mm f/2.8 a une ouverture maximale de f/2.8, ce qui est idéal pour obtenir un magnifique flou d’arrière-plan (bokeh) dans des photos non macro. Cependant, pour les prises de vue macro, privilégiez une ouverture plus petite (valeur élevée).

La valeur d’ouverture vous permet de savoir quelle ouverture vous utilisez : plus la valeur est petite, plus l’ouverture est grande. En augmentant la valeur d’ouverture, vous réduisez l’ouverture de l’objectif afin que la lumière traverse l’objectif, ce qui accentue la profondeur de champ.

Vous réalisez des vidéos ? Optimisation du plan de mise au point

Dans le studio de Tenerife, Aurélie enregistre un clip vidéo de myrtilles surgelées : pour ce faire, elle déplace une zone de mise au point extrêmement fine sur les baies, ce qui donne un effet époustouflant. Ce plan de mise au point mince est obtenu en déplaçant l’objectif très près du sujet. Tout ce qui se trouve en dehors de ce plan de mise au point extra net est magnifiquement flouté.

Si vous regardez la vidéo, vous verrez qu’Aurélie utilise l’objectif NIKKOR Z MC 105mm f/2.8 VR S avec l’ouverture maximale de f/2.8. Vous pouvez obtenir un effet très similaire avec le NIKKOR Z MC 50mm f/2.8.

Mouvement dans l’immobilité : rapidité et lenteur !

Vous voulez obtenir la photo parfaite du sucre glace saupoudré sur des biscuits ?

Dans le studio de Tenerife, vous pouvez voir Donna créer un mouvement dans sa photographie culinaire en saupoudrant des biscuits de sucre glace. Grâce à l’intervallomètre de l’appareil photo Nikon Z, elle peut paramétrer une série de photos. L’appareil photo continue de prendre autant de photos que Donna a programmées, ce qui lui laisse le temps de contrôler la prise de vue et de constituer une belle sensation de mouvement.

Aurélie s’est également amusée à filmer le sucre saupoudré sur les biscuits. Elle filme la même scène à une vitesse normale et au ralenti, car elle recherche un mouvement naturel dans sa vidéo. À l’aide du menu Prise de vue vidéo, elle sélectionne une cadence de prise de vue de 120 vps pour obtenir un ralenti 4x, ce qui permet de révéler le moindre détail dans le mouvement lorsque le sucre glace tombe.

Ne pas utiliser la balance des blancs automatique en vidéo

Si vous tournez autour d’un sujet pendant l’enregistrement, comme Aurélie lorsqu’elle filme les biscuits au ralenti, vous verrez que les couleurs changent avec la lumière. Il en est ainsi lorsque l’appareil photo est réglé sur AWB (balance des blancs automatique). Ce réglage ajuste automatiquement la balance des blancs, ce qui équilibre les couleurs dans votre image. Lorsque vous vous déplacez autour de l’image, cet équilibre change car le réglage automatique tente de rééquilibrer les couleurs en fonction des types de lumière.

Pour filmer un sujet statique sous différents angles, le changement de couleurs n’est probablement pas le résultat visé ! Pour l’éviter, il vous suffit de régler la balance des blancs sur un autre réglage que le mode automatique. L’appareil photo applique systématiquement la même balance sous tous les angles, et la couleur du sujet est identique à chaque prise de vue.