Le Nikon Z6III et la photographie d’oiseaux en vol

Rachel BigsbyNature et faune08 juil. 20244 min de lecture
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Un autofocus précis, une vitesse d’obturation élevée et de la patience sont essentiels pour photographier des oiseaux en vol, explique Rachel Bigsby qui a mis à l’épreuve le Nikon Z6III

Troquant l’Antarctique pour le Cap, la créatrice Nikon Rachel Bigsby a été la photographe suivante à tester le tout nouveau Nikon Z6III. Chargée de répondre à l’invite « Photographier : athlètes du quotidien, performances inattendues », la lauréate de la photo d’oiseau de l’année et photographe du National Geographic s’est rendue à Bird Island dans Lambert’s Bay, sur la côte ouest du Cap, où elle a été accueillie par des milliers de Fous du Cap.

« C’est un peu gênant, mais il y a une heure entière de vidéo où je pleure à chaudes larmes après ma rencontre avec les oiseaux », dit Rachel en riant. Équipée des objectifs NIKKOR Z 70-200mm f/2.8 VR S, NIKKOR Z 135mm f/1.8 S Plena et NIKKOR Z 400mm f/2.8 TC VR, la créatrice Nikon nous fait part de ses impressions en essayant le nouvel appareil photo de 24,4 MP.

Headshot Nikon Creator Rachel Bigsby
Rachel Bigsby
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Que contient mon sac photo ?
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©Jarno Schurgers
Un sujet de choix

Après avoir trouvé le lieu de la prise de vue, tous les regards se tournent vers le sujet : pourquoi le Fou du Cap ? « Le Fou du Cap est un athlète par excellence », explique Rachel à Nikon Magazine. « Ces oiseaux plongent à près de 100 kilomètres/heure et à 50 mètres de profondeur, et ils parcourent jusqu’à 160 kilomètres par jour. J’ai réalisé que mon athlète se cachait là, juste sous mes yeux. » Je connaissais déjà le comportement de mon sujet et les environnements dans lesquels il évolue. Je me suis donc immédiatement attelée à la tâche, en essayant de déterminer ce que je pouvais faire ou non. Je voulais appliquer l’invite aux personnalités des sujets avec lesquels je travaillais. »

Une vitesse d’obturation plus lente pour exagérer le mouvement

Après avoir repéré les Fous du Cap, Rachel devait en immortaliser les mouvements. « J’ai opté pour une vitesse d’obturation lente (par rapport à la vitesse de vol d’un Fou du Cap) afin d’exagérer leur vol et leurs déplacements à travers la colonie, tout en saisissant et en transmettant l’agitation des oiseaux derrière eux », explique Rachel. « Cette technique demande beaucoup d’essais et d’erreurs avant de trouver le bon équilibre entre la vitesse d’obturation et l’ouverture, et retranscrire une sensation de mouvement sans perdre les détails de l’oiseau. »

Astuce : Pour la photo ci-dessous, Rachel a utilisé une ouverture de f/14, une vitesse d’obturation de 1/1000 s et une sensibilité de 100 ISO, mais n’oubliez pas que les réglages de l’appareil photo varient en fonction de chaque situation.

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Z6III + NIKKOR Z 70-200mm f/2.8 S, 175 mm, 1/100 s, f/14, 100 ISO, ©Rachel Bigsby
Une vitesse d’obturation élevée pour isoler des détails

« Pour obtenir cette image, je me suis placée à la hauteur des yeux des oiseaux afin de repérer un couple en train de se faire la cour au milieu de cette colonie de plusieurs milliers d’animaux », poursuit Rachel. « En utilisant une longue focale (dans ce cas, le NIKKOR Z 400mm f/2.8 TC VR), j’ai pu isoler ce couple et le photographier au milieu de la colonie grâce au plumage nuptial flou d’oiseaux autour. J’ai ainsi non seulement obtenu un magnifique arrière-plan complémentaire, mais aussi éliminé les distractions causées par les autres oiseaux. J’ai attendu patiemment que les oiseaux dressent leurs becs et les tapent entre eux, avant de saisir leur mouvement avec un rendu net en utilisant une vitesse d’obturation assez rapide de 1/2500 s. »

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À gauche/en haut : Z6III + NIKKOR Z 400mm f/4 TC VR S, 560 mm, 1/2500 s, f/4, 320 ISO, ©Rachel Bigsby. À droite/en bas : ©Jarno Schurgers
Test du nouveau viseur électronique

La créatrice Nikon a été immédiatement attirée par le viseur électronique de 5 760 000 pixels, le plus lumineux de tous les appareils photo hybrides. « Je travaille toujours en pleine lumière ou dans la neige et je porte toujours des lunettes de soleil. C’est pourquoi le viseur peut vite paraître sombre, surtout lorsque je passe d’une exposition high-key à une exposition low-key », explique-t-elle. « Grâce à la luminosité du viseur du Z6III, mes yeux n’ont pas eu besoin de beaucoup de temps pour s’adapter. »

Suivi avancé

Avec un autofocus poussé à son maximum (pour les spécifications exactes, cliquez ici) et une prise de vue avec pré-déclenchement, le Z6III sera à la hauteur de votre créativité. « Je suis ravie de découvrir un appareil photo adapté à la photographie animalière et plus accessible que le Z9, sans pour autant faire de compromis sur la technologie ou la qualité d’image. « L’autofocus a réussi à suivre les oiseaux en plein vol malgré les distractions causées par les falaises et les autres oiseaux. En tant que photographe animalière, il est essentiel de pouvoir compter sur un appareil photo capable de suivre le rythme des animaux. Je suis très satisfaite du résultat. »

Des vidéos fluides à main levée

La demande de contenu vidéo n’a jamais été aussi élevée qu’actuellement, comme le confirme Rachel. « Je dois toujours réaliser plus de vidéos pour les réseaux sociaux, pour YouTube ou pour mes propres projets », explique-t-elle. « La qualité de lecture vidéo du Z6III a été excellente. J’ai pu filmer des manchots et des Fous du Cap au ralenti en Full HD sans aucun trépied. La vidéo ne tremble pas et les images sont stables, même en filmant sans trépied, car l’appareil est très léger et facile à tenir. Il est donc beaucoup plus pratique de passer de la photo à la vidéo à main levée qu’avec une caméra plus lourde. »

Si je devais recommander cet appareil à quelqu’un...

« Cet appareil est idéal comme premier appareil photo hybride pour les photographes en herbe et pour ceux et celles qui veulent un très bon appareil sans casser leur tirelire (ou se casser le dos), tout en ne faisant aucun compromis sur la qualité », conclut Rachel. « C’est un appareil léger, qui n’est pas compliqué à utiliser et qui ne demande pas beaucoup d’apprentissage. Vous le prenez en main et vous avez immédiatement l’impression de le connaître. »

Regardez l’épisode de The Human Prompt : The Creative Athlete avec Rachel Bigsby ci-dessous.

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Épisode 3 | Le Nikon Z6III avec Rachel Bigsby

Dans cet épisode, nous suivons Rachel Bigbsy, photographe animalière et spécialiste des oiseaux marins, alors qu’elle utilise le nouveau Nikon Z6III pour la première fois. Découvrez la méthode de travail de Rachel alors qu’elle démontre les capacités avancées du Z6III pour photographier des oiseaux en vol, en utilisant les réglages vps rapides, l’AF avec option « Oiseaux » et le viseur électronique ultra-lumineux. Elle explique comment toutes ces caractéristiques l’aident à prendre des photos de scènes d’action avec un rendu dynamique. Regardez comment Rachel interprète notre invite « Photographier : athlètes du quotidien, performances inattendues ».

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